L'Ultime Razzia (1956)

Tout juste libéré d'un séjour de cinq ans en prison, Johnny Clay a réuni une équipe de cinq hommes, dont deux initiés, pour réaliser ce qu'il estime être un vol de deux millions de dollars à l'hippodrome de Lansdowne, cette somme, moins les frais, devant être divisée en cinq. À part Johnny, aucun des hommes n'est vraiment un criminel au sens classique du terme. En plus des quatre autres membres de l'équipe, Johnny a engagé deux hommes externes à l'équipe pour remplir des fonctions spécifiques contre une rémunération forfaitaire, les quatre autres ne rencontreront pas les deux hommes à louer et ne sauront pas qui ils sont, tandis que les deux hommes à louer ne seront pas informés de l'ensemble du casse. Aucune des personnes impliquées ne doit parler à qui que ce soit, même à leurs proches, de ce travail, chacun des cinq ayant une raison spécifique de vouloir sa part de l'argent : Johnny, qui souhaite se marier avec Fay, sa petite amie de longue date, et qui se connaissent depuis l'enfance, se rend compte que pour vivre confortablement, il doit viser la lune au lieu de réaliser les petits coups qui l'ont conduit derrière les barreaux ; Marvin Unger, un comptable qui finance le plan, le fait par amitié et loyauté envers Johnny ; Randy Kennan, un policier véreux, est déjà en retard dans son remboursement à un usurier ; Mike O'Reilly, l'un des barmans de l'hippodrome, veut pouvoir offrir de meilleurs soins, surtout médicaux, à sa femme alitée, Ruthie O'Reilly ; et George Peatty, un des guichetiers de l'hippodrome, essaie de racheter l'amour de sa mégère de femme depuis cinq ans, Sherry Peatty, s'il l'a jamais eu. Le plan élaboré exige un timing méticuleux de la part des sept hommes. Outre les problèmes imprévus qui font échouer le plan, ce que les quatre autres membres de l'équipe ignorent, c'est que George, l'esprit faible, a dit à Sherry qu'il participerait à un hold-up dans le but de la retenir émotionnellement, et qu'elle l'a dit à son petit ami Val Cannon, Sherry et Val ayant leur propre idée pour s'enfuir avec la totalité du butin après coup.